Micros & HF (page 69)

Après les premiers essais réalisés à la fin du XIXe siècle, les perfectionnements apportés aux microphones dans les années 1920 ont largement contribué à populariser l'essor de la musique amplifiée. Si les guitares, batteries et autres ensembles orchestraux ont fait partie des premiers enregistrements musicaux, c'est surtout la voix et sa vaste plage harmonique qui a conduit à une recherche de qualité toujours plus poussée. La famille des micros se décline aujourd'hui en plusieurs types dédiés à des applications assez spécialisées. Le type le plus courant reste sans nul doute le microphone dynamique, dont la capacité à encaisser de fortes pressions acoustiques le rend indispensable dans tout type d'environnement bruyant. Certaines marques comme SHURE et son fameux SM58 ou encore SENNHEISER ont construit des modèles emblématiques dédiés à une utilisation sur scène. D'autres modèles dynamiques comme le SM57 sont également conçus pour l'enregistrement ou la sonorisation d'instruments acoustiques comme la batterie ou les percussions. On pourra noter que ces modèles se déclinent en version HF ou sans fil (des versions "main", "casque" ou "cravate" sont alors proposées). Plus répandus dans l'univers feutré des studios d'enregistrement, les microphones électrostatiques (ou statiques, dotés d'une alimentation 48 volts) ont généralement une richesse sonore et une précision bien supérieures à celles de leurs homologues. Des constructeurs comme NEUMANN, AKG ou TELEFUNKEN sont particulièrement reconnus pour leur fabrication de qualité. Pour les producteurs désireux d'obtenir un son ample et plus chaleureux, il est parfois recommandé d'investir dans des versions à ruban ou encore à lampe proposés par des marques comme ROYER ou NEUMANN